1. |
à l'aube
01:01
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2. |
Ouverture des sens
05:03
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Mon enfant, mon tout petit.
que tes nuits soient douces, tes jours brillants
tu trébuches, je suis là, je guide tes pas.
tu m'appelles, je répond
tu t'endors, je veille sur toi
tu t'éveilles, prends ma main, sent ton coeur battre et ta foie
regardes, les étoiles brillent
écoutes, les ancêtres et leur sagesse
et quand toutes les voix autour de toi virent en cacophonie,
en silence reviens vers moi.
Lumière, je suis aveuglé
de l'air, j'ai inspiré
j'ai froid, la violence des sons
sur moi tout n'est que question.
Sois fort, construis toi
méfies toi car la vie est dure
sois créatif, penses par toi même
ne subis pas, ne t'enfermes pas
méfies toi des idées préconçues et des leaders d'opinions, des doctrines
fabriques toi, toi-même, fabriques ta pensée,
entoures toi de bon amis, ouvres ton esprit, sois intègre
sois humble, aime
assumes tes choix, intéresses toi au gens, leur confiance se gagne
sois courageux, mais pas téméraire
ne te mens pas, sois fort.
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3. |
Petite berceuse
00:56
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4. |
Tuer parfait
01:36
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You're perfect, you're my hero
that's written on my books
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5. |
Pas âgés clandestins
04:05
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Générations inchangées
conflits par fierté
sans apprendre des deux côtés
se déconstruire sans regrets
La jeunesse s'est envolée
trop près du soleil elle s'est brûlée
et la sagesse l'a vu échouer
un sourire en coin par vanité
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6. |
caresser l'indicible
03:17
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On dirait le bonheur
mais ce n'est qu'une illusion
croire aux rêves
quelques instants de répits
aveuglé
doucement, fuir la réalité pour ne plus y être confronté
pourvu que ça dure toujours.
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7. |
La sève ne coule plus
01:43
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Texte: Flora Riffet
La sève ne coule plus, elle se fait ambre,
cristallise les souvenirs, enferme tous les humeurs et les soupirs. Inaltérable et figée. Amputée, je concrétise mon essence, en absolu de moi même.
Mon âme est terne. Ma langue amère.
Je pétris ma mémoire, incendie la tienne.
Mes yeux ruissèlent, ton arme est ta peau.
Cartographier les douleurs, archiver les douceurs,
il fait chaud en Août mais l’hiver est dans ma chair.
Je flétris, me noie dans mes larmes et dans ton eau. Sur les vitres ruissèlent les gouttes. Condensons nos chimères sur du verre, brisons la glace, tuons les doutes.
Mon cœur saigne encore dans tes mains, il empeste la solitude. Je m’hémophile, tu coagules. Je veux encore couler sous tes doigts, et frissonner dessous.
Je suis l’erreur, le plomb dans l’aile, je n’ai pas de nom,
je ne suis qu’ « elle », elle erre à l’heure ou d’autres s’aiment.
Je sens sur toi ce qui germe en l’ « autre », éclats de colère et de jalousie décolorée.
Les grains de peau s’honorent, les lèvres fondent, les miroirs sont flous.
Ils sont fous ceux qui fendent le vent d’or et d’idéaux.
La grêle gâte les fruits encore verts, ils sont mort une nuit d’Août,
il a fait froid comme en hiver.
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8. |
Noir étincelant
01:42
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Texte: Benjamin Prieur
Sans même savoir si compris
ne serait-ce que le début d'un interstice des autres
non mais franchement on pourrait sûrement y voir plus claire
seulement ça passe pas
on s'entend même plus hurler
c'est comme on s'en accorde bien
on croit que ça va resté tout le temps
non, on est sure sur le moment, du coup on invente ce qu'on aurait voulu entendre, alors je te parle même pas d'écouter.
j'ai pas de solution miracle, je donne ce que j'ai, tout ce que j'ai
je fais l'effort en me disant toujours:
- Si je le fais pas, qui le fera?
forcement personne,
pourtant je continue, alors c'est qui l'idiot là dedans, j'en sais trop rien, sûrement que c'est moi.
mais je veux pas me faire à cette idée, je suis sure de moi,
faudra pas venir me casser les couilles alors qu'on les malaxes depuis si longtemps.
ah mais en fait je dis ça mais, je m'y tiendrai pas,
je continue d'y croire et c'est plutôt optimiste comme attitude, c'est claire.
du coup ça parait pour faible
mais en fait c'est beaucoup plus difficile comme voie, et puis je préfère nettement celle-là.
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9. |
Plonger
04:43
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Texte: Chivain
Tous autant que nous sommes, à hurler au loup et au radicalisme – mais peut-être suis-je le seul finalement – on a surtout bien pris soin de ne pas faire nos valises. Tu le sais comme moi : on ne partira jamais vraiment. Quitter nos loyers, nos factures, nos examens ; dire au revoir à la légalité…
Plonger
Tant qu’on attendra que d’autres prennent des risques pour glisser un orteil dans l’eau fraîche, on n’est pas prêts de nager dans le bonheur. C’est tellement confortable d’attendre sagement sa mort à l’air libre. Suffoquer, mais gaiement, et tous ensemble, puisque c’est la norme…
Texte: Nicolas Golaz
Donnes-moi ta main
rejoignons la sphère humaine,
plus on sera nombreux et plus la déflagration sera importante
immortalisons l'échec collectif.
Plonger
Pourquoi on tenterait quoi que ce soit ? On baigne déjà dans le confort matériel – comme dans une fosse à purin. Papa et papy se sont battus durement pour l’accès au téléphone portable, au camping-car et au lecteur dvd. Se satisfaire d’une imitation de vie c’est bien plus commode…
Plonger
On a bien appris nos leçons et on condamne les extrêmes. On reste bien au milieu, sur les sentiers, battus. Fuir les marges, émarger docilement, émerger par accident. Se tenir au chaud, spectateur, sur la rive. Surtout ne pas trop s’approcher du bord…
Plonger
tous liés, tous noués, aveuglés
nous nous dirigeons vers une autodestruction
tous liés, tous noués, aveuglés
et nos enfants cracheront sur nos tombes
et à juste titre
on leur un monde usé, bousillé
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10. |
Il deserte
04:07
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Des gens se douchent à la télévision. D'autres doivent manger des vers. c'est 2003. Il paraît que c'est normal. Je ne suis plus de ce monde. Je suis une île. Une île dont beaucoup sont partis sans y être allé. Je n'avais plus de vers à offrir. On se bat aujourd'hui pour séduire, en vitrine devant quelques millions de gens. Mais on se dit quand même pudique. Tu comprends, je ne suis pas comme ça. Moi non plus, je te rassure, j'écris pour trois personnes mais j'aimerai bien avoir ma gueule dans Télérama. Qu'est ce que tu crois? L'ego est partout. Il suffit peut-être de le savoir. Même dans le connard qui arbitre des gens qui tuent des rats sur des îles lointaines. Moi aussi, j'ai contemplé. La différence entre les gens est sûrement dans le temps qu'on y passe. Le dégoût qui vient ou qui ne vient pas. La facilité qu'on combat ou qu'on ne combat pas. La télécommande qui est plus ou moins loin du fauteuil. Des collégiens te rigolent à la gueule. C'est normal. On mange ce qu'on nous donne. on voit plus tard les dégâts de l'alimentation. Pour la tête, c'est pareil. Qui votera demain? le rap l'a dit. Tous des cons, alors si le rap l'a dit. Et puis, mon cousin a passé les sélections pour gagner des millions, et il a été reçu. C'est toujours mieux que de manger des vers. Moi, je je me lève à 600 pour voyager pendant des heures dans un Iveco mais je gagne beaucoup d'argent. Tu ne savais pas? moi non plus. Mais bon, la vérité sors de la bouche des enfants. Et de leur parents, qui leur disent quoi dire. tu comprends, les profs exagèrent beaucoup, et puis les collèges privés, c'est plus ce qu'on dit, tu y sera bien, tu verras. Moi j'ai vu les Marlboro du petit. Une haleine de pompier. A treize ans. Mais bon les parents lui offrent quand même un nouveau portable et la nouvelle sensation Playstation. Il adore tellement les jeux de stratégies, tu le verrais à la maison. Moi, j'ai peur d'en voir plus. Et pourtant chaque jour, mes yeux n'en sont que plus lourds. Je ne suis pas un île. Je suis un recoin de campagne pourri avec un tuyau d'usine d'épuration qui se déverse dans un de mes ruisseaux. J'aimerai être une île. Une île dont on ne repart pas. Même pas moi.
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11. |
Spectacle de clowns
02:08
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12. |
Vie d'ordure
04:00
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Texte: Mc Al ouatta
Comme un virus infectieux qui se propage trés vite, vinrent ces êtres malicieux aux capacités pourtant si réduites.
Acteurs d'une évolution pour le moins incroyable, ces spécimens d'exceptions vont oser des actes intolérables.
- Notre monde, vide ordure
- à qui la faute?
Leur grande soif de perfection sera l'erreur fatale, ce symbole de destruction dans l'histoire du monde n'a pas d'égal.
C'est un phénomène unique de gloire et de richesses, aux conséquences tragiques pour l'existence de toute autre espèce.
- Notre monde, vie d'ordure
- à qui la faute?
Il aurra fallu deux millions d'années à l'homohabilis pour devenir enfin un homme.
Il faudra à celui-ci moins d'un siècle pour mettre en péril sa planète vieille de quatre virgule six millions d'années.
Seulement un demi siècle sera nécessaire au plus grand parasite de toute l'histoire
pour inventer et construire le progrès démesuré aujourd'hui responsable du danger.
Aucune espèce animale ou végétale, aucune race quelconque n'aura été un si grand nuisible pour la nature.
Seul l'homme moderne est capable de détériorer son environnement pour son seul confort et cela sans remords.
L'égoïsme a atteint un point de non-retour.
Pensez-y !
La société actuelle ne nous permet même pas de ne pas participer au suicide collectif.
Pas de voiture, pas d'emploi ! Pas d'emploi, pas de logement !
Celui qui ne pollue pas, c'est celui qui ne s'intègre pas.
Pourquoi l'écologie est-elle considérée comme la science des rêveurs et non des réalistes.
Pourquoi les énergies naturelles et renouvelables se développent-elles si lentement alors qu'elles sont parfaitement maîtrisées de nos jours.
Pourquoi ? Je vais vous dire pourquoi: l'argent !
Voilà l'unique responsable, le moteur polluant de nos sociétés.
Celui pour qui l'homme est capable du pire comme de mettre en péril les générations futures pour la richesse des générations présentes.
Je sais, ce discours vous l'avez entendu des milliers de fois, et il ne pourra rien changer.
Car le seul et unique problème sur cette planète c'est que tout le monde s'en fout.
- Notre monde, pollué comment changer?
- à qui la responsabilité?
- Notre monde, vide ordure
- à qui la faute?
Ces créatures maléfiques abusant de confort, vont vers un futur tragique écrit de catastrophes et de mort.
Car toute limite dépassée mérite sévère punition, l'homme aura bien mérité son imparable autodestruction.
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13. |
Réveil de bonheur
06:43
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14. |
Ode à la sérénité
01:55
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Texte: Véronique Batailleur
J'imagine le vide dans lequel tu t'engouffres selon ta loi, selon tes aspirations
''Personne n'est là pour me sortir de mon image'' mais n'imagines pas que ton voisin imagine ce que tu ressens Un seul instant
Ta prison intérieure, c'est ta tête Fais de ton fléau ta plus grande force Fais de ta propre loi, ton mirroir Mais pas ton mourroir
Enfermes tes pensées assassines dans des cases vides, ne les ouvre plus jamais Ne tires pas sur la corde, laisses ta faiblesse de l'autre côté
Impétueux..
Fais de ton chagrin un fleuve dans lequel tu laisseras les courants agir seuls Retires de tes cicatrices, les blessures Rends tes voeux accessibles et palpables Rends toi invincible et non infirme
Ne regrettes pas, frissonnes pour tes joies Ton passé était arrogant Ton avenir est ton présent Ton futur suffira à ton bonheur
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15. |
Au centre de la lune
02:48
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Des images, a base de rayon de lune, de fibres et de coeurs froissés
L’artiste pratiquant l’art triste ne fait pratiquement qu’un avec l’auditeur si celui-ci s’ouvre aux sentiments exprimés par l’auteur. La tristesse et la mélancolie sont souvent bien plus criants de vérité et communicatifs que le bonheur. Plus vrais, plus proches du cœur. La tristesse rassemble et remue, la joie interroge et divise. L’art triste attise les émotions. Les larmes montent aux yeux quand la tristesse transpire d’une création.
Ce n'est pas une mer agitée, pas de tempête au dessus non plus
le soleil ne s'est pas levé, c'est tout, et les nuages cachent les étoiles
Le vent, calme n'emporte aucun bruit et sur les flots, aucuns navires
au dessous, le royaume reste immobile, rien ne bouge, ni ne fige pourtant,
bouche de tristesse béante cri le roc noir
bouche de tristesse noire
J'ai dessiné ce que tes yeux doivent apprécier
joué la musique que tes oreilles doivent écouter
cherché l'insipide, l'orner de pierres précieuses
les images, les sons, le jeu, l'interprétation tout est à moi.
et pendant ce temps, les artistes jouent dans des salles de plus en plus vide, la culture snobée, devient élitiste, comme si l'émotion était réservé a certains, et pas à d'autres.
L'art triste martèle encore pour exister
à fuir l'émotion, nous ne nous mélangeons pas
fêtons gaiement notre mort
trouver un art triste ce n'est pas tendre vers le moche, c est lui trouver de l interet puisqu il nous plonge dans un sentiment humain. l art triste traite d une figure fantome qui s exteriorise par la creation d une personne. Ainsi l art imbibé de tristesse nous rappele que la conscience universelle humaine est dotée de la même valeur sentimentale qui nous ouvre sur la beauté.
On privilégie la forme sur le fond.
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16. |
Artriste?
06:19
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17. |
Folie douce
01:39
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18. |
Des parts de nous
05:30
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19. |
Les faits blessent
02:02
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Notre monde additionne les individualités
si tu veux être aimé, seul, tu auras les clefs
si seulement j'avais pu délégué,
mais la vie n'est pas un compte de fée
moi j'y croyais, je n'avais pas le choix
La vie n'est pas manichéenne
pourtant le bien/le mal s'affrontent éperdument
par de sombres traditions anciennes
on l'enseigne à nos enfants
nous n'avons pas le choix
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20. |
Abuela
01:46
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21. |
Mourir de fin
03:09
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Zero absolu Mainz, Germany
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